KABILA ARRIVE AU SÉNAT, LA DÉMOCRATIE S’ACCOMPLIT

Joseph Kabila Kabange a été la vedette du Palais du peuple ce mardi 15 septembre. Pour la toute première fois depuis qu’il est devenu Sénateur à vie, l’ancien Président congolais a participé à sa toute première plénière consacrée à l’ouverture de la session budgétaire de septembre 2020. Parlementaires, administratifs, visiteurs et autres militants en ont fait l’attraction du jour. Même les bousculades observées pour des selfies en font foi.

Pendant ce temps (ou depuis lors), les réseaux sociaux et la toile en général ne font que grouiller de l’information qui a même éclipsé bien d’autres événements du jour, à commencer déjà par les discours d’ouverture aux deux chambres du Parlement.

S’il est ainsi passé pour la superstar du jour, Joseph Kabila accomplit là ses engagements qu’il n’avait de cesse de répéter : respecter sa parole et la constitution. « Je sous donne ma parole d’officier », disait-il déjà vers 2009 à un journaliste belge qui lui demandait ce qu’il comptait faire s’il accomplissait les deux mandats constitutionnellement admis. A plusieurs occasions, devant la presse comme dans ses discours sur l’état de la Nation, Joseph Kabila proclamait son engagement face à un mur de scepticisme qui lui fera lâcher un jour : «  A tous ceux qui se soucient de mon avenir politique, et je les en remercie, je leur dit que mon sort est réglé dans la constitution ».

Et lors de son tout dernier entretien fleuve avec la presse, il demandera même un exemplaire de la constitution à l’intention d’une journaliste, comme pour souligner son attachement et à sa parole, et à la loi fondamentale.

Aujourd’hui, la présence de Joseph Kabila au Sénat, avec son ruban de Sénateur, peut donc être considérée comme la consécration de son sens de l’honneur. Un sens de l’honneur basée sur la parole, la parole qui, toujours selon lui, ne peut sortir que lorsque ce que l’on veut dire est plus fort que le silence. Pendant 18 ans, Joseph Kabila a toujours professé sa foi en cette constitution. « Contre vents et marrées, je me suis battu pour cette constitution ; je l’ai signée et j’ai respecté ma signature », signifiera-t-il une fois encore.

La démocratie en RDC n’aura donc jamais connu meilleure splendeur, surtout lorsqu’on se réfère à ce qui se passe sous d’autres cieux, à commencer par les voisins. En sorte que la jeunesse congolaise, et les Congolais en général, peuvent trouver en JKK un modèle de démocrate abouti.

Parce qu’il a respecté sa parole et la constitution de bout en bout.

Yvon Ramazani

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